« April, Come She Will » / « When Streams Are Ripe And Swelled With Rain » sont les mots qui me viennent à l'esprit au moment d'entamer ce nouveau « En 4ème Vitesse ». Ce sont les premiers vers de la sublime chanson signée Paul Simon, que l'on retrouve sur l'album « Sounds Of Silence » (1966) de Simon And Garfunkel et qui égrène, à partir d'avril, les mois de l'année à la météo changeante comme les sentiments de la fille qu'il aime.
Souvent métaphore de la naissance d'un amour, avril a fréquemment inspiré les artistes. Sur « Avril 4000 » extrait de son dernier album, Albin De La Simone « Toi Là-Bas » (2025) imagine une rencontre amoureuse au début du 5ème millénaire. En 1969, alors que Ian Gillan n'était pas encore au chant, Deep Purple terminait son 3ème album « Deep Purple » par les 12 minutes du titre « April » avec sa longue (et un peu chiante il faut le dire) intro. Du très long au très court, « April » est également un intermède instrumental au piano de 50 secondes sur l'album « III » (2019) de The Lumineers. Une chanson noisy et vaporeuse d'un groupe un peu injustement oublié du début des 90's Chapterhouse, sur son album « Whirlpool » (1990), porte aussi ce titre et Caravan Palace refermait son album « Chronologic » (2019) par la chanson « April ».
Impossible de ne pas citer le saxophoniste Charlie « Bird » Parker et son ultra romantique « April In Paris » sur « Charlie Parker With Strings » (1949) et pour finir évidemment, la très pénible Avril Lavigne. Mais bon, on ne choisit pas son prénom.
Allez c'est parti, avril à nous deux !